Vendredi, jour du post sérieux

Ca y est… ces fortes chaleurs m’ont fait apparaître comme à leur accoutumée, mes déshydroses...
Ce sont de jolies petites boules qui se développent sur mes doigts de main en premier et de pieds ensuite. C’est rouge au départ puis ça gonfle, à l’intérieur on voit une petite racine d’eau. Ca gratte à cause de la transpiration due à la chaleur et puis ça finit par sécher et là ça fait une sorte de couche de peau marron dure qui nécessite de ma part un arrachage intempestif donc un saignement incontrôlable et donc de nouveau une croûte...

Bilan :
- Développement : J+3/7
- Paroxysme : J+10
- Séchage : J+15
- Fin (cause grattage avec croûte) : J+24

Un mois de mains horriblissimes, heureusement que Ben n’est pas là…

Bon sinon, hier soir j’ai regardé une émission very interesting sur Fr3 sur l’Hôtel Dieu de Nantes. J’ai souri, beaucoup, pleuré, beaucoup. Bref, ça m’a émue. Je vous accorde que j’étais un peu tristounette après le Coup de Fil à un Ami (en fait Ben), c’est vrai que 3 mois ½ sans le voir, ça commence à faire very long, mais l’émission était très bien. Dommage seulement qu’elle se finisse à 2h30 parce que j’avais graaaave la tête dans le cul ce matin au réveil.
Vous pouvez penser à une n-ième émission sur les hôpitaux, mais celle là, sans voix off, laisse la parole totale à ses acteurs. Entre Orlane, accidentée de la route en réeducation qui « ne se voit pas dans un fauteuil », Bastien qui lutte contre sa « bouloche » dans le ventre, tumeur surnommée « cellules folles » par sa maman, Yves, qui remonte le moral de sa fille de 26ans avant de se faire opérer pour une transplantation cardiaque, et qui dit quelques jours avant « On m’a toujours dit que je ressemble à mon grand-père, il est mort à 87 ans et moi je veux faire plus, la seule chose que je veux faire, c’est vivre », il décède quelques heures après l’opération. (Cette scène reste assez marquée dans ma mémoire. A 11h15 il apprend qu'un coeur est disponible, il se prépare tranquillement, à 16h il entre au bloc souriant, le soir il est mort)

La caméra passe aussi au service psychiatrique, où l’on peut entendre un jeune homme de 30 ans, paranoïaque, investit d’une mission divine qui explique le sourire aux lèvres à l’une de ses compagnes de chambres « tu sais, moi mon papa il me mettait son sexe dans ma bouche quand j’étais bébé, et ma maman elle me donnait des biberons remplis d’huile de vidange »… heureusement que l’on fait aussi un petit tour à la maternité, où une naissance en live, remet du baume au cœur.

Ce documentaire donne l’envie de vivre, l’envie de profiter de ce que l’on a sans s’en rendre compte, l’usage de ses jambes, de son cœur, de son corps. On pourrait croire que c’est un Confessions Intimes sur l’hôpital, mais non ! Là, c’est la vraie vie, bien sur que ce n’est pas drôle mais quand on voit la force de toutes ces personnes qui luttent pour s’en sortir, ça remet les idées en place.
C’est sur que ça change de mes émissions de la 5^ème à 3h du matin sur les éléphants mais bon… (oui, oui, je pleure aussi quand des bébés éléphant se font manger par des lionnes et que la maman éléphant essaye de le défendre)

Sur ce, mes chers compagnons et compagnonnes, je vous laisse mais j’ai déjà de très bonnes idées pour les posts de la semaine prochaine, notamment un nouveau « Les 10 bonnes raisons »…de faire une pendaison de crémaillère (suivi de celui concernant la dépendaison) et un nouveau « Le jour où »… j’aurais mieux fait de moins boire.